Le "train à eau chaude" : un projet unique pour l'opérateur ferroviaire belge Infrabel

Le gestionnaire ferroviaire Infrabel a récemment présenté son train à eau chaude. Ce nouveau train devrait permettre de lutter contre les mauvaises herbes autour des voies de manière plus écologique.

Solution durable pour l'environnement

Le nouveau train s'attaquera aux mauvaises herbes autour des voies avec de l'eau (à peine) bouillante au lieu de pesticides. Il est long de 180 mètres et se compose de deux locomotives avec cinq wagons. Trois d'entre eux sont des réservoirs bien isolés, contenant chacun 50 000 litres d'eau chauffée à 90° Celsius. Et cette eau chauffée au rouge est pulvérisée sur les voies pour lutter contre les mauvaises herbes.

Infrabel a trouvé l'inspiration pour son train à eau chaude en Suisse mais a développé sa propre technologie. Altrad a été chargé de fournir l'isolation des réservoirs. Nos experts ont appliqué plusieurs couches de Pyrogel (total de +- 360M²), sur lesquelles une coque brillante en aluminium a été posée.

Gianni Alessandro, chef de projet chez Altrad : "C'était un travail spécial pour notre équipe de 5 personnes. Non seulement il s'agissait d'un travail de précision en raison des différentes couches d'isolation qui devaient être soigneusement appliquées, mais la fixation du coffrage en aluminium était également un défi. La vitesse du train a joué un rôle important, car avec des vitesses de 100 km/heure, nous ne pouvions nous permettre aucune erreur."

Pourquoi la vapeur au lieu des pesticides ?

Les mauvaises herbes qui poussent entre les voies posent un problème de sécurité. Les mauvaises herbes font perdre au gravier une partie de ses fonctions comme l’absorption et la stabilité et elles empêchent l'eau de pluie de s'écouler correctement.

En Belgique et dans d'autres pays, des herbicides sont encore nécessaires pour dégager les pistes. À cet effet, Infrabel obtient des dérogations à l'interdiction des pesticides auprès des services gouvernementaux régionaux. Cependant, l'opérateur ferroviaire dit vouloir pouvoir se passer d'herbicides dès que possible. L'intention est de contrôler à terme les mauvaises herbes sur les 8 000 kilomètres de voies de cette manière.

Client Keramab pour SNCB

Team Altrad :

Dir. Carl Renard Wallonie

Projet manager : Alessandro Gianni

Chef de chantier : Loi Massimo

Sécurité : Michael Jallet

Engineering : Alessandro Gianni

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